20 septembre 2009

Dans l’état de dénouement des régions la population des campagnes se déplace en masse vers Astana et Almaty


15.09.2009

Kenjaly Ecbergen

Le journal “business week” dans un article récent, écrit qu’au Kazakhstan le niveau d’inégalité entre groupes sociaux riches et ceux dont le niveau de vie est bas va en s’élargissant. De fortes inégalités sociales sont également observables entre grandes villes et régions.

  • LES CONDITIONS DE DEVELOPPEMENT DES REGIONS KAZAKHES SONT LOURDES DE DIFFICULTES
Dernièrement le journal américain « Business week » a publié un article faisant la revue de la situation sociale au Kazakhstan. Au mois de février dernier, suite à l’inondation des installations minières de Stepnogor dans le nord du pays, la mine qui depuis de longues années n’a pas été l’objet de réparations n’est plus en état d’exploitation, les habitants des alentours ont du souffrir d’être privé d’eau potable pendant une semaine durant.
A l’époque soviétique, des sommes d’une ampleur considérables étaient attribuées par le budget centrale à cette ville, laquelle avait la réputation d’abriter des d’installations minières secrètes, et renfermait en vérité la plus grande usine au monde d’armes biologiques. Ces dernières années, les habitants de cette ville minière connaissent de plus en plus de difficultés à s’en sortir socialement, l’une des raisons de se mal-être est la fermeture des usines métallurgiques locales auprès desquelles une partie de la population trouvait à s’employer. Cependant, ce n’est pas là que réside la principale raison quant à la destruction généralisée des infrastructures tant à Stepnogor, que dans l’ensemble du territoire d’un pays si immense.
Le Kazakhstan, dont la superficie territoriale équivaut à peu de chose près à celle de l’Europe occidentale, n’a commencé que récemment à prendre en main le problème d’un développement équilibré entre ses différentes régions. En effet, un développement économique présentant de grandes disparités de niveau, une population peu nombreuse, de très grandes distances entre les principaux centres d’activité, s’ajoutant à la vétusté des infrastructures restées de l’époque soviétique sont des facteurs qui expliquent que le gouvernement soit au prise avec d’énormes difficultés dues aux déficiences de son système de gouvernance au niveau locale, explique le journal.
Seules les grandes agglomérations telles qu’Astana et Almaty profitent réellement d’un développement notable, pour le meilleur, alors que les régions au cours des dernières années ont failli à développer les initiatives économiques capables d’apporter une contribution conséquente au budget national.
La Banque Européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), dans un document daté de l’année 2006, observait qu’il existe des différences grandissantes entre niveaux de vie des riches et des pauvres. De grandes différences sont également observables quant à l’accès aux prestations de services médicaux, aux canalisations et à la distribution d’eau potable, au bénéfice des systèmes centraux de chauffage et autres infrastructures de base.
- « De l’avis des analystes du système, écrit le journal, les racines de ces problèmes tiennent aux imperfections d’un système très centralisé autour du transfert des moyens financiers du centre vers les régions. En fait, il est même impossible d’évaluer les résultats concrets d’un tel système, qui de plus n’est pas transparent. En plus de cela, les transferts de fonds affectés par le budget national sont en majorité beaucoup trop dépendants des prises de décision par les autorités responsables.
L’essentiel des richesses nationales provient des entreprises exploitant les champs gaziers et pétrolifères dans l’ouest du pays, ainsi que les matières premières minérales dans le centre et l’est. Ces compagnies sont tenues de payer des impôts entrant directement dans le budget national, et à ce titre constituent la principale source de recettes du budget national. Quant aux budgets des autorités locales leurs recettes proviennent principalement de l’impôt individuel sur le revenu, et des considérables transferts de fonds à partir du budget national centralisé, ces fonds servent au financement du système de prestations sociales et aux programmes de développement.
Ce système ne donne aux autorités locales qu’une liberté nominale quant à la question de l’allocation de ces fonds à des objectifs, pour cette raison elles sont dans un état de très forte dépendance à l’égard des autorités centrales d’Astana. D’après Janibek Hassan, gestionnaire du programme pour un « budget transparent et responsable » en charge du financement du fonds « Soros », aujourd’hui les budgets locaux dépendent à hauteur de 56% des transferts décidés depuis le centre.

  • L’AVENIR INCERTAIN DES REGIONS
Dans la lutte concurrentielle pour attirer les ressources financières distribuées depuis le budget central, Astana et Almaty conservent une position privilégiée. D’après les informations du ministère des finances, en 2008 Astana a reçu 1,6 milliards de dollar d’aides financières, alors que l’enveloppe totale de ses paiements au même budget n’excède pas les 80 millions de dollars.
Au contraire, Almaty dont la population est 2 fois supérieure à celle d’Astana, et qui possède des infrastructures de plus grande importance ne sera parvenu à percevoir de la part du budget qu’une enveloppe de 750 millions de dollars.
La majorité des habitants des régions a d’ailleurs migré vers ces deux villes. Le résultat en est qu’Almaty a désormais une population de 2 millions d’habitants. D’après les prévisions de l’agence de statistique nationale, en 2010 la population d’Astana atteindra également le million. Si l’on prend cela sous l’angle de la dimension économique et du développement des infrastructures, il faut en convenir que les perspectives n’en seront que plus réduites pour les régions, écrit « business week ».

  • L’ABSENCE DE POUVOIR POPULAIRE
La publication explique que si aucune perspective de développement plus incisif ne se présente pour les régions, la faute en revient au système politique national. La majorité des hauts responsables auprès des autorités locales, qui sont nommés directement par le pouvoir central d’Astana, font preuve d’indifférence quant il en vient à la protection des intérêts de leur région, car ils ne sont responsables que devant les autorités centrales et ne sont pas élus par le peuple.
Les hauts responsables politiques sont tous choisis parmi des personnalités présentant des liens claniques ou d’intérêt avec les membres de l’élite au pouvoir, au surcroît dans bien des cas leur capacité réelle d’organisation s’avère insuffisante, car leur travail n’est pas l’objet d’évaluation en fonction de leur talent. D’après les personnalités critiques du système, les hauts responsables nommés à un poste amènent habituellement avec eux leurs proches et amis personnels, ce qu’ils ont en tête n’est que très rarement le bien commun, mais plutôt l’assouvissement de leur propre avidité. Comme ils ne se soucient d’autre chose que de leur enrichissement personnel, ils font en majorité preuve d’avarice quant aux intérêts des populations locales.
Toghjan Kizatova, membre de l’organisation non gouvernementale « Demos » enregistrée dans la région d’Atyrau, nous explique que : « Si les autorités locales se montraient capable d’utiliser efficacement les fonds budgétaires locaux sans corruption, nous pourrions facilement régler nos problèmes sans avoir recours à l’aide d’un quelconque système de redistribution des ressources depuis le budget national ».
Cependant, tous ne partagent pas cette opinion. « Les fonds budgétaires au niveaux des régions sont partout utilisés avec le discernement qu’il faut. Les projets mis en application au niveau local… les employés des services publics communaux, les infrastructures et le système de santé sont tous liés à une obligation de mener à bien leur travail », affirme Evgueni Aman, membre du parti au pouvoir et député au parlement.
Pour l’instant, la population des régions, qui s’accommode de l’indifférence des autorités, n’a pas eu la détermination de faire connaitre son mécontentement. Les observateurs sont d’avis que « le principal problème tient à la question de savoir comment les représentants du peuple au sein d’autorités locales non élues peuvent témoigner de l’efficacité du travail des organes gouvernementaux locaux ».
Astana et Almaty cette année aussi ont réussi à se voir attribuer des sommes encore très importantes, malgré la diminution des recettes du budget national. Par contre, pour des localités sans envergure telles que Steponogor, en prise à ses problèmes de distribution d’eau, la perspective de voir leurs besoins sociaux fondamentaux satisfaits vient encore de s’étrécir.

Radio Azattyk «Ауыл жұртының Астана мен Алматыға ағылуы - алыс аймақтардың соры» (traduction du Kazakh)

1 commentaire:

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